Le fantôme de Canterbury

Conseiller Expert Allocataire, EOS, Agent expert accompagnement, Conseiller Spécialisé,… Décidément notre institution a du mal à nous nommer. Comme en témoignent encore les fiches de postes SIRH pour le recrutement de…de…. Je n’ose le dire. Nous sommes actuellement « maudits », littéralement.

Quelle en est la raison qui empêche les RH de nous appeler par notre nom ?

Qui lo sa ? Nous ne pouvons que spéculer… Trop peux « nombreux » (1, 2 % des Agents) ? Trop peu « importants » ? Du mal avec notre indice ? Ne sait pas trop quoi en faire ? Ne sait pas trop où les « placer » ? Trop « universitaires » pour tant de « Technique » ? Personne ne nous a demandé de venir ? Plus qualifiés que les chefs ? On a des choses plus importantes à faire ?... ? On peut se poser la question. De quoi ce « refoulé » est-il le symptôme ? Pourrait-on se demander, pour peu que l’on s’intéresse un peu à ce qui fait obstacle à la reconnaissance professionnelle ? X : - Mais non, mais non ! On a besoin de vous partout, plus accompagner la montée en compétences générales dans le cadre « Pole Emploi 2015 -2020 » et le développement du CEP ! Y : - Le cadre que vous évoquez ne nous mentionne nulle part !? Ou alors sous d’autres noms… ? X : - Oui, mais ce n’est pas parce que vous n’y êtes pas explicitement que vous n’en êtes pas moins implicitement au cœur du processus ! Y – Je comprends. Un peu comme le fantôme dans les contes de Canterbury ? X.- …C’est « anglais » ça, non ? Y - On n’est pas sortis de l’Auberge.

Je crains que nous aurons à travailler ensemble, à la CFDT, entre psychologues et avec nos collègues conseillers, avec les « outils » que le CEP nous donne (Kit pour les ELP/ Procédures d’intégration des psychos dans les agences / Animation fonctionnelle ? /...) pour répondre aux besoins communs. Faire des propositions, apporter des solutions, et revendiquer le droit à nous appeler par notre nom.