Pas d'appel à la grève
- CFDT Emploi
- 6 oct. 2017
- 2 min de lecture
Depuis deux semaines, des rumeurs médiatiques ainsi qu’une intervention de la Ministre du Travail nous ont inquiétées et alertées sur la question des effectifs de Pôle Emploi et de son budget 2018.
La CFDT, avec l’appui de tous les autres syndicats, inquiets pour l’avenir de Pôle Emploi et de ses moyens, tant humains que matériels, s’est donc mobilisée pour obtenir des réponses concrètes du Directeur Général.
Cette rencontre avec Jean Bassères s’est déroulée mardi 03 octobre.
Ce que l’on sait aujourd’hui :
L’effort financier demandé par le gouvernement à Pole Emploi implique une diminution de 297 postes sur 2018.Nous savons à ce stade que cette réduction se fera SANS licenciement, ni ruptures conventionnelles Nous savons aussi que la Direction n’a pas identifié de services particuliers touchés par cette diminution : une des pistes est celle du non remplacement des départs à la retraite.
Le budget 2018 de fonctionnement de Pôle Emploi serait assuré sur les mêmes bases que 2017 et la disparition de la cotisation assurance chômage des salariés au 1er janvier 2018 sera intégralement compensée en 2018 par l’ACOSS (la banque de la sécurité sociale). Ainsi la part de l’UNEDIC dans le financement de Pôle Emploi est assurée ce qui est essentiel pour nos emplois puisque c’est de très loin la source financière la plus importante (2/3 du budget).
Si la question du budget 2018 et des emplois n’est plus une source d’inquiétude dans l’immédiat, la privatisation et la régionalisation demeurent nos véritables craintes pour l’avenir :
La Direction nous a affirmé que les risques de privatisation de Pôle Emploi sont exclus à ce stade.La CFDT constate toutefois que certains présidents de régions réclament « l’éclatement » de Pôle Emploi sans aucune garantie sur le service rendu aux chômeurs et aux entreprises, ni sur nos emplois. La CFDT continue de revendiquer sa totale opposition à ce type de scenario !
Mais la CFDT estime qu’en participant à la grève du 10 octobre, qui concerne la Fonction Publique « pure » et ses millions d’agents, nos revendications spécifiques sur NOTRE avenir et NOS emplois seront noyées.
A la seule exception de nos collègues de statut public qui sont légitimes à se mobiliser sur les revendications qui les concernent directement.
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