d'expert à co-contructeur
- Daniel CANELLAS (psychologue du Travail
- 2 nov. 2017
- 2 min de lecture
Fin 2017, le CEP sera déployé dans toutes les Agences d’Occitanie. La présentation de la démarche, à laquelle j’ai assisté il y a peu, m’amène à la réflexion suivante :
Considérer que le changement induit par le CEP se limite principalement à modifier quelques aspects fonctionnels « administrativo-techniques » (traçage de l’objectif et du bilan final, fixation de la durée, rédaction des entretiens dans AUDE, etc…) plus ou moins consommateurs de temps, que pour le reste « c’est comme on faisait avant », c’est passer à côté de l’essentiel de ce qui nous est demandé.
Amener la personne bénéficiaire (le D.E en ce qui nous concerne) à devenir « l’auteur » de son propre processus de changement, pour qu’il puisse ainsi le reproduire, tant que de besoin, tout le long de sa vie professionnelle, implique une évolution dans notre pratique professionnelle de la relation au bénéficiaire. D’autant plus complexe, que comme Monsieur JOURDAIN avec la prose, de nombreux conseillers pensent « le faire déjà ».
Le passage dans la relation d’Expert à « Co-constructeur » requiert un accompagnement et une sensibilisation à ce qui rend efficace la communication dans une relation duelle, en mettant en évidence les « opérateurs » (Considération positive/Empathie/Congruence) de « l’alliance de travail ».
Nous avons là, dans le cadre de notre « force de propositions auprès des ELD », un terrain sur lequel « contribuer au développement de la compétence collective en lien avec notre champ de compétences » qui a mon sens, remettrai « le curseur » au centre (d’un côté le fonctionnel technique et de l’autre l’opératif relationnel) en redonnant de l’esprit à une démarche qui risquerait sinon de pécher par excès de formalisme.
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