1er mai
- Votre équipe CFDT
- 26 avr. 2019
- 2 min de lecture
Le 1er mai est le jour de la fête du travail et des travailleurs. Une fête pour ne pas oublier les sacrifices consentis pour arracher le progrès social. Le 1er mai 1886, l'American Fédération of Labor appela à la grève nationale partout où la journée de 8 heures avait été refusée. 350.000 travailleurs américains se mirent en grève. La répression fut féroce. À Chicago, les affrontements laissèrent plus d'une dizaine de morts et des centaines de blessés. Huit syndicalistes anarchistes, dont aucun n'était présent lors des manifestations, furent arrêtés et 5 pendus pour l'exemple, les autres condamnés à perpétuité. L'indignation mondiale provoqué par cette répression sanglante décida, en 1889, l'Internationale Socialiste à déclarer le 1er mai, journée de lutte à travers le monde. En 1891, l'armée tire sur les mineurs de Fourmies (à 30km de Maubeuge), faisant 10 morts parmi les manifestants. Si aujourd'hui, nous avons de meilleures conditions de vie et de travail, cela n'est pas tombé du ciel. Le progrès social n'est pas la conséquence de la bonne santé économique mais une de ses conditions. Il n’y aura jamais ni ruissellement, ni cordée tirée par le haut. Seuls, la solidarité, l’égalité et l’accompagnement des plus fragiles, nous garantiront un avenir meilleur collectivement. A la CFDT, nous militons pour un système social qui permette de se relever en cas d’accident de parcours, d’évoluer à tous les âges de la vie grâce à une solidarité renforcée et à des droits effectifs et adaptés. A la CFDT, nous militons pour rendre notre modèle économique plus qualitatif et plus respectueux des travailleurs et de l’environnement. Pour construire une société dans laquelle il fait bon vivre, il est nécessaire d’entendre les aspirations diverses qui traversent notre société. C’est en les prenant en considération que nous pourrons construire des compromis acceptés du plus grand nombre. Il faut faire confiance à l’intelligence collective. Faire avec les corps intermédiaires, avec les syndicats qui ont acquis leur légitimité du vote des salariés. Prendre le temps de la concertation, ce n’est pas faire preuve de faiblesse. Au contraire ! C’est la méthode qui réclame le plus de courage politique et qui est de loin la plus efficace. La CFDT s'engage pour chacun et agit pour tous.
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