top of page

Note de conjoncture CFDT

  • Votre équipe CFDT
  • 26 avr. 2019
  • 2 min de lecture

Une économie française relativement préservée, mais la croissance demeure atone.

Les prévisions de croissance en zone euro sont revues à la baisse par tous les organismes [De l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) à la Banque de France, en passant par la Commission européenne et la Banque centrale européenne (BCE)] .

Selon la Banque centrale européenne (BCE), la croissance en zone euro sera de +1,1% en 2019, +1,6% en 2020 et +1,5% en 2021. L’OCDE table en deçà avec +1,2% en 2020. Les précédentes prévisions annonçaient déjà un ralentissement en 2019 par rapport à 2018, mais celui-ci semble plus rapide que prévu.

Plusieurs raisons à cela : le Brexit, la situation économique et financière de l’Italie, l’atterrissage chinois qui se poursuit et des tensions protectionnistes qui pèsent sur le commerce mondial – surtout en Allemagne.

La BCE a pris acte de ces fragilités et reporté la remontée de son taux d’intérêt à fin 2019. Elle se laisse par ailleurs toute liberté d’agir via des mesures non conventionnelles, l’inflation n’ayant toujours pas atteint la cible des 2% (+1,6% entre février 2018 et février 2019).

Dans ce contexte morose, l’économie française, moins dépendante que l’Allemagne aux exportations, apparaît plus résiliente et observerait une croissance supérieure à celle de la zone euro : +1,4% en 2019 ; +1,5% en 2020 et +1,4% en 2021, selon la Banque de France.

Le taux de chômage atteindrait 8,7% en 2019 ; 8,3% en 2020 et 8% en 2021. C’est la consommation des ménages et l’investissement des entreprises qui soutiendraient l’activité en 2019, à l’image de ce qui se passe dans de nombreux pays de la zone euro. Toutefois, cela dépendra beaucoup de la rapidité et de l’intensité avec laquelle les ménages transformeront le gain de pouvoir d’achat (notamment du fait des mesures gouvernementales d’urgences de pouvoir d’achat) en consommation, plutôt qu’en épargne.

En outre, le rythme de l’investissement des entreprises ralentirait alors qu’il était déjà insuffisant et mal orienté. Pourtant, les entreprises bénéficieront d’une trésorerie regonflée en 2019 du fait de la transformation du CICE en baisse pérenne de coût salarial. Ainsi, la résistance de l’économie française est une bonne nouvelle, mais cela ne suffira pas pour construire une croissance durable au service de la transition écologique juste.

Posts récents

Voir tout

Comentarios


Posts à l'affiche
Posts Récents
Archives
Rechercher par Tags
Retrouvez-nous
  • Facebook Basic Square
  • Twitter Basic Square
  • Google+ Basic Square

© 2023 by Name of Site. Proudly created with Wix.com

  • Facebook Social Icon
  • Twitter Social Icon
bottom of page