Pour un dialogue social sincère
- Les élus CFDT du CSE
- 10 juin 2020
- 3 min de lecture
À réception du PRA (Plan de Reprise d'Activité), la CFDT a été très attachée à l’application de sa phase 1 à savoir le plan de dé-confinement et des mesures associées. Ce plan introduisait l’obligation employeur de remplir intégralement les consignes sanitaires gouvernementales. La CFDT a porté toute sa vigilance pour obtenir les garanties sanitaires pour l’ensemble du personnel réintégrant les agences et pour celles et ceux poursuivant l’activité déjà exercée durant le confinement. Cette phase 1 étant respectée très globalement et saluée par le personnel, la CFDT demande que la phase 2 soit examinée au sein même de l’instance ; dans le respect du dialogue social concernant les organisations qui assurent la reprise progressive de toutes les activités à compter de juin.
Force est de constater que les informations (certes parfois en mode projet) circulent davantage sur le terrain qu’au sein de cette même instance !
Nous pensons, à la CFDT, que le dialogue social ne peut se traduire par une simple validation a posteriori des décisions comme c’est devenu coutume. Si cette vision perdure, elle ne peut qu’entraîner une incompréhension des salariés de ne pas être entendus au travers des représentants qu’ils ont élu. Nous le rappelons, la CFDT est prête à engager un travail sur les chantiers de demain, encore faut-il que ce ne soit pas une volonté à sens unique ! Les multiples remontées de terrain montrent à quel point cette période a été éprouvante parfois, mais a également conduit bon nombre de collaborateurs à se dépasser, à se révéler. C’est pourquoi, il est indispensable d’effectuer une analyse de cette période. À cet effet, nous partageons l’utilité de l’enquête lancée sur « travailler au temps de la crise sanitaire du covid 19 et au-delà », mais déplorons - une fois de plus - que l’instance CSE n’ait pas été informée du contenu de ce questionnaire en amont de l’envoi à tous. En quoi, associer l’instance peut-il faire obstacle à son déploiement ? Pour la CFDT, si ce questionnaire a pour objet d’analyser des pistes potentielles d’évolutions d’organisation du travail de demain, il aurait été pertinent de le présenter en amont, montrant ainsi la volonté d’associer le personnel et ses représentants à la réflexion. Malgré ces regrettables constats, la CFDT souhaite qu’au cours de cette journée nous puissions aborder ce qui préoccupe les salariés. La CFDT, au travers de ces échanges vous fait part de leurs préoccupations quant à la stratégie qui sera déployée par Pôle emploi pour faire face à l’augmentation du flux des inscriptions.
Nous vous demandons :
de préciser les choix qui seront déployés pour les dominantes GDD, CDE et CDDE (quelle GPEC ?),
de préciser pourquoi une revue des effectifs est demandée par la DG,
de décliner les activités télé-travaillables et celles qui ne le seraient pas,
de poser l’avenir de Pôle-Emploi dans un contexte politique qui semble vouloir faire des économies à tout prix.
Autant de questionnements légitimes auxquels il vous faut répondre. En tout cas, la CFDT vous le demande. C’est une vision à court et moyen terme que souhaite le personnel. La crise a fait surgir des incertitudes, la Direction doit informer son personnel sur l’après COVID et poser toutes les organisations du travail qui vont être modifiées. La CFDT le rappelle, le PRA doit permettre la reprise de toutes les activités mais il est de la responsabilité de l’Etablissement d’en décliner ses phases opérationnelles. A ce stade, de nombreuses questions et craintes se font jour, et les salariés attendent des réponses, des clarifications sur la situation actuelle et future. La CFDT attend au sein de cette instance un dialogue social qualitatif et sincère centré sur les inquiétudes naturelles des salariés. La CFDT attend de la Direction de pouvoir enfin débattre des organisations du travail, avec un regard tout particulier sur l’équilibre complexe des charges et des ressources dès fin juin. La CFDT espère que cette déclaration ne restera pas lettre morte, et revendique le droit au respect des représentants du personnel dans leur champs et périmètre de discussion. Pour la CFDT, à la veille des prochaines négociations dont celle sur le télétravail, nous pensons que la Direction doit tenir compte des attentes de son personnel et annoncer dès à présent ce que Pôle emploi engage pour l’avenir
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