Compte-rendu du CSE du 15 avril

Quand RPS rime avec obligation de méthode et accompagnement d’un organisme extérieur au regard de l’urgence, serons-nous unanimes devant les souffrances exprimées ?

La CFDT le demande…

Comme indiqué, nous sommes convoqués sur la prévention des risques psychosociaux, compte tenu de l’état de souffrance de nombreux agents, du climat de tension actuel, de l’épuisement professionnel des agents, ainsi que du facteur aggravant qu’est la crise sanitaire.

La CFDT a exprimé à multiples reprises vos alertes sur la multiplicité des projets, sur les conditions de travail, sur les charges de travail, sur l’organisation du travail, etc.

Autant de facteurs qui accentuent les RPS.

Nous voyons que la tâche est immense d’identifier les axes d’améliorations et de préventions des RPS.

C’est pourquoi, la CFDT est favorable à engager un travail avec un organisme spécialisé pour obtenir des actions concrètes pour tous.

Lors d’une précédente séance, les élus de toutes les organisations syndicales siégeant au CSE ont voté à l’unanimité le recours à une « intervention » de la CARSAT.

La CARSAT présente au CSE de ce 16 avril, propose une démarche qui consisterait à un travail en sous-groupe, d’identifier les sujets, et mettre en œuvre une méthode qui a démontré son efficacité dans de multiples établissements et entreprises. Le témoignage d’élus qui ont déployé cette méthodologie abonde dans ce sens.

La DR accède à cette participation extérieure. Nous aurions donc toutes les raisons d’espérer à commencer ce travail de suite.

Alors pourquoi n’y allons-nous pas ? Pourquoi ne pas engager de suite ce travail, si DR et OS sont unanimes sur les constats et obligation d’agir rapidement ?

Oui mais… une seule organisation syndicale peut refuser la méthode et c’est ce qui s’est produit ! Pourquoi, n’y a-t-il pas la volonté de tous d’engager ce travail ?

Si, la volonté est là, mais le point d’achoppement se pose sur la méthode.

Pour le SNU, ce travail doit se mener en instance CSE, avec plus de 35 membres, ce qui réduit l’efficacité et la rapidité du travail.

Pour la CFDT, au-delà de l’incompréhension, nous regrettons ce postulat, l’instance peut avoir des restitutions très régulières des travaux menés par les sous-groupes. Alors comment partager ce refus ?

Nous vous laissons juges de la décision du SNU.

La CFDT a validé la proposition de la CARSAT, de travailler en sous-groupes, comme toutes les autres organisations l’ont fait également… à l’exception du SNU.

Nous le regrettons, il est indispensable pour la CFDT d’avancer.

Nous organiserons toutes actions qui permettraient de revenir à la raison. Dans l’intérêt de tous, et pour permettre de ne pas être une instance aux mains vides !

La CFDT reste à votre écoute, n’hésitez pas à nous contacter Prenez soin de vous et de vos proches !